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Espagne : un "train de la liberté" pour défendre l'avortement

Ce sera la première grande manifestation nationale pour le droit à l'avortement en Espagne. Des dizaines de milliers de personnes sont attendues ce samedi dans les rues de Madrid pour défiler contre la réforme de l'IVG présentée il y a un peu plus d'un mois par le gouvernement de Mariano Rajoy. Un train dit "train de la liberté" est parti de Gijon ce vendredi et arrive dans la capitale ce samedi rempli de femmes dénonçant ce projet.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Eloy Alonso Reuters)

Dénoncer le projet de loi du gouvernement Rajoy visant à interdire l'avortement. Tel est l'objectif des femmes espagnoles qui ont pris le train ce vendredi depuis Gijon dans le nord de l'Espagne direction la capitale.

Supprimer le droit à l'IVG 

En défilant à Madrid ce samedi, elles ont bien l'intention de faire plier la droite et son projet de loi qui, selon elles, supprimera quasiment le droit à l'IVG. "Ce train de la liberté va à Madrid en passant par Valladolid" , où s'ouvre vendredi la Convention du Parti populaire, au pouvoir, "pour dire au ministre conservateur Alberto Ruiz Gallardon que nous ne voulons pas qu'il touche à la loi" de 2010, explique à l'AFP Begoña Pinero, porte-parole de l'association féministe des Asturies Las Comadres, qui a lancé l'idée de ce voyage.

Actuellement, la loi autorise les femmes a avorter jusqu'à 14 semaines de grossesse et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de danger physique ou psychique pour la mère.

Des manifestants venus de toute l'Espagne

Les femmes du "train de la liberté" rejoindront d'autres manifestants venus de toute l'Espagne pour protester devant le Parlement  contre cette loi qui interdit l'IVG sauf en cas de viol ou en cas de danger "prouvé" pour la mère. 

Ce collectif remettra un manifeste intitulé "Décider nous rend libres" signé par plus de 300 associations.

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