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Dossier Tatoo: des bagagistes impliqués dans un trafic de cocaïne

Onze trafiquants de drogue présumés sous les verrous après deux ans d'enquête de la PJ de Nice. Ils utilisaient le vieux système de communication Tatoo.
Article rédigé par David Di Giacomo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le commissaire Philippe Frizon lors d'une précédente saisie de drogue © MAXPPP)

Des bagagistes corrompus dissimulent la cocaïne dans des valises au départ du Pérou, de la République dominicaine et du Venezuela. La drogue s'envole ensuite en soute vers Paris via des lignes régulières. "Au départ on récupère une valise d'un voyageur. On la vide des effets qui sont à l'intérieur pour les remplacer par de la cocaïne. Et lorsque le voyageur arrivait à Roissy après avoir passé les contrôles douaniers, il attendait pendant un certain temps sa valise qui n'arrivait jamais et la déclarait disparue au niveau des autorités " explique le commissaire Philippe Frizon qui dirige la PJ de Nice.

Mais ces valises ne sont pas perdues pour tout le monde. La cocaïne est ensuite vendue à Paris ou acheminée sur la Côte d'Azur.  L'enquête a commencé il y a deux ans dans le secteur de Cannes. Plusieurs membres présumés de ce réseau sont surveillés par la PJ. Le  réseau utilisait l'ancêtre du téléphone portable pour se contacter, le vieux réseau de messagerie Tatoo. Cette affaire baptisée "dossier Tatoo" par la PJ niçoise a permis de saisir 72 kilos de cocaïne, qui devaient être distribués sur la Côte d'Azur. Mais d'après les écoutes, au moins 150 kilos de drogue aurait ainsi été importés d'Amérique du Sud.  

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