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Corruption : suspension de l’enquête visant Nicolas Sarkozy

C'est une procédure très rare et un répit pour Nicolas Sarkozy. Sa mise en examen pour corruption active dans l’enquête en lien avec le haut magistrat Gilbert Azibert est suspendue, le temps d’examiner la légalité d’écoutes contestées.
Article rédigé par Evelyne Chatelais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Nicolas Sarkozy, ici après sa garde à vue le 2 juillet, avait été mis en examen pour corruption active © maxPPP)

La cour d’appel de Paris a suspendu les investigations autour de l’affaire Gilbert Azibert, du nom d'un ancien avocat général à la Cour de cassation. Cette décision ne concerne pas le fond du dossie mais correspond à une logique de procédure. 

L'ordonnance de suspension de l'instruction menée par les juges Claire Thépaut et Patricia Simon a été prise mardi par la présidente de la chambre de l'instruction. Une décison qui n'a pas été argumentée. Elle n'a pas à être motivée et aucun recours ne peut la viser.

Début juillet, Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog ont été mis en examen, notamment pour corruption active. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté d’obtenir des informations de la part du haut-magistrat, contre la promesse d’un poste à Monaco.  Les soupçons seraient étayés par le contenu de conversations téléphoniques, dont la légalité est dénoncée par l’ancien président et son défenseur. Ces écoutes font donc l’objet de requêtes en nullité. La contestation sera prochainement examinée. Le temps que la Cour d’appel se prononce, l’enquête est suspendue, mais Nicolas Sarkozy, tout récent candidat à la présidence de l'UMP, reste mis en examen.

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