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Chevaline : un an après, les enquêteurs toujours motivés

Les enquêteurs français et britanniques ont fait le point vendredi sur ce que l'on sait de la tuerie de Chevaline. Dans une conférence de presse qui s'est tenue un an après les faits, ils ont fait le tour de leurs pistes, affichant leur motivation à venir au bout de cette affaire "complexe".
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

"Pas de scoop aujourd'hui ". Dès son arrivée face aux journalistes, le procureur d'Annecy Eric Maillaud a été clair : le rendez-vous du jour n'allait pas être celui des révélations, mais celui du bilan face à une "affaire complexe" , comme l'on rappelé les enquêteurs pendant près d'une heure et demi.

Le procureur d'Annecy a tout d'abord fait le point sur ce que l'on sait des événements du 12 septembre dernier. Ce jour-là, Saad al-Hilli, un Britannique d'origine irakienne, sa femme Iqbal et sa belle-mère ont été tués par balles alors qu'ils se trouvaient dans leur véhicule à la Combe d'Ire, près de Chevaline (Haute-Savoie). Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, fait également partie des victimes, n'aurait aucun lien avec le meurtre. Il se se serait seulement "trouvé là au mauvais moment ".

Seule rescapée : la fille du couple, unique témoin de la scène mais dont les auditions n'ont rien apportées.

Les enquêteurs en savent donc toujours aussi peu sur le meurtrier, sinon qu'il s'agissait probablement d'un professionnel qui se serait déplacé à moto. L'arme, un Luger P06 "ne ressort dans aucun fichier et est aujourd'hui intraçable ", a expliqué le procureur d'Annecy. Quand à son véhicule, les enquêteurs recherchent toujours moto blanche et une BMW X5 couleur sombre, aperçus sur les lieux du drame.

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