Jean-Claude Bourrelier, le patron de Bricorama ne décolère pasdepuis le mois de janvier, quand la justice lui a ordonné de ne plus ouvrir satrentaine de magasins franciliens le dimanche, sous peine de payer 30.000 eurospar infraction et par établissement. La première réaction du président de lachaîne a été de faire appel de cette décision. Un appel étudié ce mercredi parle tribunal de Versailles. 500 postes supprimés?Selon sa direction, Bricorama a gros à perdre si la cour d'appelconfirme aujourd'hui la sanction. "Nous pourrions être contraints de supprimer500 postes en France, soit près de 20% de nos effectifs travaillant dansl'Hexagone, pour permettre à notre entreprise de continuer à fonctionner" ,explique un communiqué du groupe. De son côté, Jean-Claude Bourrelier a publié unelettre à François Hollande dans le JDD il y a une quinzaine de jours pour demander une évolution de la loi sur le travail dominical. Un appel relayé par plusieurs députés UMP.**"Laloi qui régit l'ouverture dominicale des magasins autorise seulement lessurfaces d'ameublement et les jardineries à ouvrir le dimanche et exclut lesmagasins de bricolage" (Jean-Claude Bourrelier) FO réclame l'application de la peineL'appel de Bricorama n'étant pas suspensif, le groupe auraitdû soit fermer ses magasins franciliens le dimanche, soit payer l'amende depuisle mois de janvier. Ce qu'il n'a pas fait. Force Ouvrière a donc décidé débutjuillet de réclamer 19 millions d'euros à l'enseigne, en application de ladécision de justice. Le juge de l'exécution du tribunal dePontoise statuera sur la question le 9 novembre prochain.