Attentat Karachi: le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour blessures involontaires
Ces réquisitions d'ouverture font suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée le 9 mars par les avocats des personnes blessées lors de l'attentat de Karachi le 8 mai 2002.
Six des 11 Français blessés lors de cet attentat qui a fait 15 morts, dont 11 Français, mettent en cause leur ancien employeur, la DCN (Direction des constructions navales) pour des manquements à leur sécurité.
Faute d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction, ils avaient déposé, en mars, une plainte avec constitution de partie civile celle-là, une démarche conduisant automatiquement à la désignation d'un juge d'instruction.
Les juges d'instruction antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier, chargé de l'enquête sur l'attentat, étudient la possibilité qu'il soit lié à l'arrêt par la France du versement de commissions en marge d'un contrat de vente de sous-marins au Pakistan.
Une autre instruction est en cours au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. Le juge Renaud van Ruymbeke enquête sur l'existence de rétrocommissions, liées à deux contrats d'armement signés avec le Pakistan sous le gouvernement d'Edouard Balladur, qui auraient pu alimenter la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre en 1995. Ce dont s'est défendu à plusieurs reprises l'intéressé.
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