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Affaire Grégory : la justice autorise de nouvelles recherches d'ADN

La chambre de l'instruction de la cour d'appel a tranché : des analyses complémentaires auront lieu, notamment des recherches de traces et d'ADN sur les vêtements et chaussures de Grégory. Ultime espoir pour la famille Villemin, 28 ans après l'assassinat de leur fils retrouvé noyé pieds et mains liés dans la Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Un timbre sur une lettre du corbeau, la cordelette qui avait servi à entraver l'enfant : les dernières analyses ADN sont restées muettes. Ne restent plus aujourd'hui que des chaussures et des vêtements de Gérgory pour tenter une dernière fois de déceler des traces d'ADN. Le procureur général de Dijon Jean-Marie Beney a annoncé mercredi que la justice a autorisé ces demandes d'expertises, précisant qu'il s'agissait d' " opérations assez longues et complexes " .

"Les expertises vont être lancées assez rapidement, dans les semaines qui viennent" (procureur général de Dijon)

La justice a en revanche rejeté la demande de la famille Villemin de nouveaux prélèvements sur une vingtaine de protagonistes de l'affaire, ainsi que la comparaison des courriers du corbeau avec des cahiers saisis à l'époque. Conformément aux réquisitions du parquet général, ces deux demandes ont été jugées " aléatoires "  car " à supposer qu'elles donnent un résultat positif, il serait assez loin d'un élément déterminant pour la manifestation de la vérité " , a déclaréJean-Marie Beney.

Reste enfin les investigations sur les enregistrements de la voix du corbeau. Une nouvelle expertise valide la possibilité de comparer la voix du ou des corbeaux conservées sur supports numériques avec celles de tous les protagonistes de l'affaire, recueillies par les journalistes de l'époque. Des documents sonores conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina).

 

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