Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Les Polonaises organisent une journée de grève pour défendre l'IVG

Publié
Durée de la vidéo : 1 min
Journée de grèves des Polonaises contre une loi qui veut bannir l'IVG
Journée de grèves des Polonaises contre une loi qui veut bannir l'IVG Journée de grèves des Polonaises contre une loi qui veut bannir l'IVG (TVP / EVN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Tout au long de la journée de lundi, des foules ont rempli des grandes places des principales villes du pays pour dénoncer un texte qui prévoit la quasi-interdiction de l'IVG.

La Pologne a été traversée, lundi 3 octobre, par une grande vague de manifestations de "femmes en grève". Vêtues de noir, elles ont défilé contre une proposition de loi qui vise à bannir pratiquement l'avortement dans ce pays à la législation déjà parmi les plus restrictives en Europe.

Un "mur de la fureur"

Tout au long de la journée, des foules ont rempli des grandes places des principales villes du pays, Varsovie, Cracovie, Poznan, Szczecin, Gdansk, Katowice, suivant les mots d'ordre relayés sur les réseaux sociaux, appelant les femmes à s'absenter du travail et à manifester de différentes manières leur mécontentement.


Dès le matin, des protestataires, dont beaucoup de jeunes filles, s'étaient réunies devant le siège du parti conservateur au pouvoir Droit et Justice (PiS), pour former un "mur de la fureur" contre la proposition de loi "inhumaine" envoyée la semaine dernière à une commission parlementaire par une forte majorité des députés.

Proposition d'initiative citoyenne déposée par le comité "Stop Avortement", le texte prévoit l'interdiction de l'IVG à une exception extrême près - lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat.

Il prévoit également une peine de prison pouvant atteindre cinq ans tant pour les médecins et autres personnes participant à l'IVG, que pour les patientes elles-mêmes, mais autorise le juge à renoncer à punir ces dernières.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.