Homophobie : moins de cas mais plus violents en 2014

Dans la foulée des débats sur le mariage pour tous, l’association a reçu en 2013 un nombre sans précédent de témoignages pour actes homophobes. "En 2014, même si ce climat s’est relativement apaisé suite à l’adoption de la loi, les agressions physiques à caractère homophobe et transphobe restent nombreuses" indique SOS homophobie dans son rapport. Le nombre d’agressions physiques a effectivement diminué de 14% en 2014, avec 163 cas recensés contre 188 en 2013.

Le Président de l'association, Yohann Roszéwitch explique que "par rapport  à 2011 qui était la dernière année hors contexte mariage pour tous, on est en hausse de plus de 40% " du nombre de témoignages recueillis.

"Dans la vie quotidienne, la haine et la violence se manifestent toujours en France"

L’association met en avant les discriminations envers les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels). Le profil des victimes varie peu au fil des années. Il s’agit en majorité d’hommes âgés de 25 à 50 ans résidant hors de l’Ile-de-France. Par exemple, les comportements violents envers les gays ont augmenté de 11% avec une montée du rejet parmi les proches et l'entourage. Les principales manifestations de "LGBTphobies" sont des insultes, le rejet et l’ignorance qui s’expriment en majorité sur Internet, dans les lieux publics et au sein de la famille ou de l’entourage proche.

Ces actes homophobes sont particulièrement importants en Ile-de-France où l’association enregistre ¼ des témoignages, suivent ensuite les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais.