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Procès de Benjamin Mendy : une victime raconte avoir été agressée par surprise sous la douche

Dans son témoignage diffusé devant le tribunal de Chester, en Angleterre, une femme de 32 ans explique comment le footballeur a tenté de la violer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le footballeur Benjamin Mendy arrive au tribunal de Chester dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 15 août 2022. (PAUL ELLIS / AFP)

Elle était venue retrouver un membre de l'entourage de Benjamin Mendy dans la maison de celui-ci et prenait une douche quand le footballeur l'a agressée, a raconté une victime lors du procès du joueur de football français. Le témoignage enregistré de cette femme de 32 ans a été diffusé mercredi 17 août devant le tribunal de Chester, dans le nord de l'Angleterre.

Selon son récit, les faits se sont déroulés en octobre 2018. 
Un an plus tôt, elle rencontrait Benjamin Mendy à Barcelone (Espagne), elle s'intéressait à un de ses proches. Elle avait accepté de le retrouver au domicile du footballeur à Prestbury, près de Manchester, le 24 octobre. Après être sortie en groupe dans un restaurant et deux boîtes de nuit de la ville, elle avait passé la nuit avec son ami dans la maison de Benjamin Mendy.

"Je l'ai repoussé aussi fort que je pouvais"

Le lendemain, toujours selon le témoignage de la victime, le footballeur, vêtu seulement d'un boxer, est entré dans la pièce alors qu'elle prenait sa douche et l'a entraînée sur le lit, tentant de la violer. "Il s'est rapproché très près, mais je l'ai repoussé aussi fort que je pouvais", a-t-elle décrit. Ensuite, elle confie avoir pensé : "Qu'est-ce qui se passe? Est-ce que je dois crier? Ça ne servira à rien, il est sur son territoire."

Âgé de 28 ans, le défenseur français, suspendu depuis un an par Manchester City, comparaît pour huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle contre sept femmes. L'accusation l'a présenté comme un "prédateur" ayant abusé de victimes "vulnérables, terrifiées et isolées". Il nie les dix chefs d'accusation retenus contre lui pour des faits qui se seraient déroulés entre octobre 2018 et août 2021 à son domicile. Il risque la prison à perpétuité.

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