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Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (4/5)

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Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (4/5)
Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (4/5) Feuilleton : 14-18, sur la route de la mémoire (4/5) (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Avant les commémorations de novembre 2018, retour sur les traces de la Première Guerre mondiale, dans des lieux et des familles concernés. 

Sur le fort de Douaumont à Verdun (Meuse), les drapeaux français et allemand flottent ensemble. Ici, on s'est battu à mort. Les soldats venus d'Allemagne pénètrent dans ce qui est devenu un cimetière. Derrière une croix, plus de 600 jeunes recrues allemandes sont emmurées là où elles ont été tuées. Le groupe de soldats respecte une minute de silence pour les 9 millions d'hommes tombés au combat. À l'issu de la visite, les militaires se projettent dans l'avenir et célèbrent la paix : "On doit être fiers de connaître la paix depuis soixante-treize ans en Europe", témoigne l'un d'entre eux.

Des descendants qui célèbrent le courage de leurs aînés 

Pour cheminer vers la paix il faut emprunter la route du souvenir et se rapprocher de celle qui a œuvré dans l'ombre en 1915. La ville de Lille (Nord) célèbre Louise de Bettignies, chef du plus grand réseau d'espionnage de la Première Guerre. Elle n'a pas eu d'enfants, mais son petit-neveu, Bertin de Bettignies est son plus farouche défenseur, car Louise a failli tomber dans l'oubli, sans doute parce que c'était une femme. Elle a fourni pendant neuf mois des renseignements avec des messages codés, traversant au péril de sa vie les frontières. 

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