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Montpellier : quatre personnes interpellées dans l'enquête sur l'attaque des serveurs informatiques de l'université Paul-Valéry

Cette attaque informatique étaient intervenue alors que l'université était bloquée

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Hérault
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'université Paul Valéry bloquée au printemps 2018. (RICHARD DE HULLESSEN / MAXPPP)

Quatre personnes ont été interpellées mardi 5 novembre dans l'enquête sur l'attaque des serveurs informatiques de l'université Paul-Valéry à Montpellier en avril 2018, indique France Bleu Hérault.

La faculté de lettres était alors bloquée depuis deux mois pour protester contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE). Pour contourner ce blocage, Patrick Gilli, le président de l'université, avait décidé d'organiser des examens en ligne.

Dégâts estimés à 200 000 euros

Le 11 avril 2018, une trentaine de personnes au visage masqué avaient pénétré dans le local des serveurs informatiques pour les saboter. Les étudiants qui passaient leur examen sur internet s'étaient alors soudainement retrouvés devant un écran noir. Des câbles avaient été arrachés ou débranchés, les dégâts étaient estimés à 200 000 euros, selon Patrick Gilli qui avait déposé plainte. Une cinquantaine de policiers s'étaient rendus sur place pour prendre des photos et effectuer des prélèvements ADN. Plus de six mois après les faits, ce mardi matin, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans cette enquête.

Après l'attaque du local technique, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait dénoncé un acte "intolérable" et une "prise en otage des enseignants et des étudiants". Le préfet et la rectrice avaient également fait part de leur indignation face à "des actes de vandalismes qui mettent en péril le fonctionnement de l'université".

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