Harcèlement scolaire : des mesures pour lutter contre les menaces en ligne
Si le harcèlement commence à l’école, il se poursuit souvent en ligne sur les réseaux sociaux. Parmi les mesures annoncées par le gouvernement, mercredi 27 septembre, la confiscation du téléphone portable. Il pourra être saisi temporairement ou définitivement sur décision de justice s’il a été utilisé pour des faits graves de cyberharcèlement.
Cette mesure est considérée comme insuffisante par les adolescents. "Si on leur enlève leur téléphone, ils vont chercher sur le téléphone de quelqu’un d’autre", estime un jeune homme.
Un bannissement des réseaux sociaux
Pour les parents d’élèves, c’est une bonne mesure. Toutefois, ils s’interrogent : qui va confisquer le téléphone et sous quel délai ? "C’est un acte fort. […] Ce n’est pas aux parents uniquement de porter de l’ensemble de la responsabilité", estime Laurent Zameczkowski, porte-parole de la fédération PEEP.
L’autre mesure : le bannissement des réseaux sociaux pour le harceleur. Ils auront l’interdiction de se créer un compte sur Instagram, TikTok ou Facebook. D’une durée de six mois ou d’un an en cas de récidive, le bannissement pourra être décidé dès l’enregistrement de la plainte.
Parmi Nos sources :
Note de synthèse du rapport de la mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement du Sénat (Septembre 2021)
Liste non exhaustive
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