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Éducation : inquiétude face aux fermetures de classes

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Éducation : inquiétude face aux fermetures de classes
Article rédigé par France 3 - S. Broomberg, E. Clerc, V. Mathieu, J. Tellier, X. Roman, F. Cordier, A.-F. Souchon, S. Trentesaux, A. Pacary, A. Canestraro
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Plus de 150 classes devraient fermer à Paris, 141 en Bourgogne, 71 dans le seul département de l’Eure. Les fermetures comme les ouvertures annoncées par le gouvernement pour la rentrée 2023 suscitent déjà beaucoup de réactions dans l’Hexagone.

Mobilisés pour sauver leur école. Dans le village d’Ordiarp dans les Pyrénées-Atlantiques, deux demi-postes risquent d’être supprimés à la rentrée prochaine. Les parents sont en colère. Même mobilisation à Gimeaux, en Auvergne. Plus de 100 personnes ont manifesté avant les vacances, pour défendre leur école. Ici aussi, une classe est menacée de fermeture. Dans l’Allier en début de semaine, les élus de plusieurs communes ont rejoint les habitants. 

Version finale de la carte scolaire attendue avant fin mars 

Pour les maires ruraux, l’école, c’est la survie de leur village. Les fermetures de classes sont décidées académie par académie, en fonction des effectifs. La baisse démographique depuis 2016 expliquerait ces suppressions. D’après le ministère de l’Éducation nationale, à la rentrée prochaine, il y aura 64 000 élèves en moins dans les écoles. Conséquence : 1 500 postes d’enseignants supprimés dans le premier et second degré. À Paris, près de 184 classes risquent de fermer. Les académies doivent rendre leur version finale de la carte scolaire avant fin mars. Des ajustements pourront encore avoir lieu jusqu’à la rentrée prochaine.  

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