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De 1.100 (police) à 10.000 (organisateurs) enseignants et lycéens ont défilé vendredi à Paris

Ils marchaient derrière une banderole demandant l'"abrogation des réformes Sarkozy-Chatel, de l'ambition pour tous les jeunes ! Des postes et des personnels formés !"12,9% des enseignants étaient en grève (à l'appel de 8 syndicats d'enseignants du secondaire et les organisations lycéenne Fidl et UNL), selon le ministère; 50%, selon le Snes-FSU.
Article rédigé par France2.fr
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Plusieurs milliers de professeurs, lycéens, collégiens et parents d'élèves manifestent, le 12 mars 2010 à Lyon. (AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

Ils marchaient derrière une banderole demandant l'"abrogation des réformes Sarkozy-Chatel, de l'ambition pour tous les jeunes ! Des postes et des personnels formés !"

12,9% des enseignants étaient en grève (à l'appel de 8 syndicats d'enseignants du secondaire et les organisations lycéenne Fidl et UNL), selon le ministère; 50%, selon le Snes-FSU.

Il s'agit de la 3e journée de grève en moins de quatre mois, après celle du 21 janvier, dans le cadre d'un appel plus large à la fonction publique, et celle du 24 novembre (uniquement dans l'Education).

A l'appel de huit syndicats du secondaire et des organisations lycéennes UNL et Fidl, entre 12.000 et 28.000 personnes ont défilé dans les 30 villes .

A Lyon, ils étaient plusieurs milliers de professeurs, lycéens, collégiens et parents d'élèves à dénoncer les réformes du ministre de l'Education, Luc Chatel.

Une crise "à son paroxysme"
Selon Frédérique Rolet, co-secrétaire générale, il y a un "ras-le-bol généralisé" chez les enseignants, qui aboutit à une "crise maintenant à son paroxysme". Parmi les multiples facteurs de cette crise, elle a cité les "conditions de travail de plus en plus dégradées dans les établissements", "les effets successifs d'un certain nombre de réformes prévues ou en cours", la préparation parfois difficile de la prochaine rentrée dans certains établissements (sujets de baisses de dotations en heures d'enseignement) ou encore la "dureté" de la ligne du ministre de l'Education, Luc Chatel, qui fait "comme si tout allait bien". La journée de vendredi sera un succès si "la moitié de la profession est en grève selon les chiffres du Snes", a-t-elle dit.

Outre le Snes-FSU, appellaient à cette mobilisation le Snalc-Csen, Snep-FSU, Snetap-FSU, SNFOLC, CGT Educ'action, Sud Education, et SNCL-FAEN. Une demande d'audience avant vendredi, faite par ces organisations auprès du ministre, est restée lettre morte, ont-ils dit dans un communiqué.

Les académies les plus mobilisées étaient celles d'Ile-de-France, de Lille, d'Aix-Marseille ou encore Lyon, ont estimé les dirigeants du Snes.

Dans un communiqué distinct, l'Unef a appelé "les étudiants à se joindre aux actions" de cette journée, "afin de dénoncer la politique éducative menée par le gouvernement, notamment la réforme de la formation des enseignants".

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