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Chérèque et la CFDT Seafrance : "J'ai un peu honte"

Alors qu'une audience cruciale pour l'avenir de Seafrance doit avoir lieu ce lundi au tribunal de commerce, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque a désavoué la CFDT locale, annonçant qu'il risquait prochainement de prononcer des exclusions.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Habituellement, c'est uniquement en famille que se vide ce genre de querelle entre syndicalistes. Mais cette fois, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT a publiquement lâché sur RTL qu'il avait "un peu honte ce matin " de la CFDT Seafrance, accusant les militants de ne pas avoir "un comportement honorable ".

Il ajoute qu'il sera "certainement amené dans les jours qui viennent à
proposer
" des exclusions, à la suite du rapport de la Cour des comptes de 2009 qui relevait des comportements présumés délictueux à la CFDT Seafrance. François Chérèque estime que le choix de la Scop "n'est pas viable " et "n'a pas les moyens de fonctionner ". Il aurait préféré la solution proposée par Louis Dreyfus Armateur : "L'entêtement de notre équipe syndicale fait que ce soir malheureusement on risque d'avoir 800 chômeurs plutôt que 640 personnes au travail ", assène-t-il.

Quant au dernier coup de théâtre en date dans cette affaire, la proposition d'Eurotunnel de racheter les bateaux pour les louer à la Scop, il n'y croit tout simplement pas. Pour lui, Eurotunnel espère "l'échec de la coopérative pour avoir un concurrent de moins ". Et il déplore que l'Etat n'ait pas choisi de s'adresser à la confédération CFDT Transports pour régler ce dossier.

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