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Zika et microcéphalie : risque accru en début de grossesse

Le risque d'avoir un bébé atteint de microcéphalie est plus élevé pour une femme enceinte si elle est infectée par le virus Zika durant les premiers mois de grossesse.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (C'est au cours du premier trimestre de grossesse que les risques sont les plus élevés (photo d'illustration dans un hôpital au Honduras) © CHINE NOUVELLE/SIPA)

Après des analyses réalisées en Polynésie française, les chercheurs de l'Institut Pasteur ont réalisé le niveau de risque élevé de microcéphalie chez les nouveau-nés lorsque la maman est atteinte du virus Zika. Ils confirment aussi le lien entre l'épidémie du virus et la survenue de cas de microcéphalie. Les chercheurs ont développé des modèles mathématiques pour déterminer la période de grossesse durant laquelle une femme enceinte infectée par le virus Zika avait le plus de risques d'avoir un enfant atteint de cette malformation de la boîte crânienne.

 

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Mieux protéger les femmes enceintes

Le résultat est clair : c'est au cours du premier trimestre de grossesse que les risques sont les plus élevés. 1% des fœtus des nouveau-nés sont atteints de microcéphalie. Ce résultat est assez inquiétant lorsque l'on sait que durant une épidémie de Zika, la proportion de personnes infectées peut dépasser les 50%. Il confirme en tout cas la nécessité de protéger les femmes enceintes contre le virus, et tout particulièrement pendant les premiers mois de grossesse.

 

L'équipe de l'Institut Pasteur va poursuivre ses recherches pour identifier l'ensemble des malformations congénitales provoquées par le virus Zika au cours d'une grossesse.

 

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