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Xavier Bertrand a interpellé le 25 septembre les mutuelles au sujet du financement des dépassements d'honoraires

Le ministre de la Santé les presse de trouver un accord lors d'une "négociation de la dernière chance" avec l'assurance maladie.Appelées à prendre en charge une partie des dépassements dans le cadre de la convention avec l'Assurance maladie et les syndicats fin juillet, elles ont jusqu'au 30 pour signer un avenant au texte, ce qu'elles ont refusé.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, au campus des Jeunes populaires 2011 à Marseille, le 3 septembre 2011. (AFP/CITIZENSIDE/ZAER BELKALAI)

Le ministre de la Santé les presse de trouver un accord lors d'une "négociation de la dernière chance" avec l'assurance maladie.

Appelées à prendre en charge une partie des dépassements dans le cadre de la convention avec l'Assurance maladie et les syndicats fin juillet, elles ont jusqu'au 30 pour signer un avenant au texte, ce qu'elles ont refusé.

Les mutuelles ont jusqu'à présent refusé de signer l'accord, en raison de la hausse de la taxe sur leur contrats d'assurance, une des mesures du plan d'austérité gouvernemental, entérinée dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

L'Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire ( Unocam), qui regroupe la totalité des organismes complémentaires, devait se réunir le 26 septembre pour plancher sur cette question.

La signature des mutuelles permettrait de créer un secteur "optionnel" auquel adhéreraient les spécialistes libéraux de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens) acceptant de modérer leurs dépassements.

La mise en garde de M. Bertrand intervient après que deux députés UMP ont annoncé leur intention de déposer dans le cadre du PLFSS un amendement visant à taxer les réserves jugées "excessives" des mutuelles.

Lors de la clôture de l'université du CSMF, principal syndicat de médecins libéraux qui se déroulait durant trois jours à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, Xavier Bertrand à dit attendre "que ce qui ont dit qu'ils signeraient signent. Sinon, nous prendrons nos responsabilités". Et de conclure: "Je privilégie la négociation mais si ce n'est pas le cas, je ne mettrai pas trois mois à trouver une solution", a averti le ministre de la Santé, sans donner plus de précisions.

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