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Une sensibilisation à l'usage de défibrillateurs est mise en oeuvre par un arrêté publié mercredi au Journal officiel

Destinée à améliorer la prise en charge de l'arrêt cardiaque, cette opération est organisée dans le cadre de la "sensibilisation de la population aux gestes de premiers secours".Elle fait suite à un avis de l'Observatoire national du secourisme daté du 2 juillet 2009.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Simulation d'une intervention avec un défibrillateur cardiaque, le 23 mai 2006 sur la plage de Cabourg. (AFP - Mychèle Daniau)

Destinée à améliorer la prise en charge de l'arrêt cardiaque, cette opération est organisée dans le cadre de la "sensibilisation de la population aux gestes de premiers secours".

Elle fait suite à un avis de l'Observatoire national du secourisme daté du 2 juillet 2009.

L'arrêté, publié par le Ministère de l'Intérieur, a pour objet "l'acquisition par la population des connaissances nécessaires à identifier les signes permettant de reconnaître un arrêt cardiaque et à réaliser, auprès d'une victime d'un arrêt cardiaque, les gestes permettant d'augmenter ses chances de survie", précise l'arrêté.

Cette initiation, non obligatoire, se déroulera sur une durée maximale d'une heure par groupe de 10 à 12 personnes par formateur, si la démonstration est effectuée par le formateur sur un moyen de simulation ou par groupe de 50 personnes par formateur, si la séance est réalisée au moyen d'un dispositif individuel d'initiation, associé à un support multimédia.

Elle sera dispensée par les formateurs en premiers secours des organismes habilités ou des associations agréées à l'enseignement du secourisme, ne donnera lieu à aucune délivrance de diplôme ou d'attestation.

Depuis un décret de mai 2007, toute personne est autorisée à utiliser un défibrillateur automatique dont plusieurs milliers sont installés un peu partout en France, notamment dans les installations sportives, musées, parcs, centres commerciaux, pharmacies, aéroports, gares...

Les chiffres
50.000 à 60.000 personnes meurent chaque année d'un arrêt cardiaque inopiné
et on estime que toute minute perdue en attendant la défibrillation correspond à une diminution de 10 % des chances de survie.

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