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Vidéo Vivre avec le VIH : le quotidien d’Andrea

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Durée de la vidéo : 6 min
À l’occasion du Sidaction qui s’est tenu ce week-end du 24 au 26 mars, Brut a rencontré Andrea, dépistée séropositive à 22 ans. Elle raconte son quotidien avec le virus, son traitement et sa vie de femme et de maman.
VIDEO. Vivre avec le VIH : le quotidien d’Andrea À l’occasion du Sidaction qui s’est tenu ce week-end du 24 au 26 mars, Brut a rencontré Andrea, dépistée séropositive à 22 ans. Elle raconte son quotidien avec le virus, son traitement et sa vie de femme et de maman. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À l’occasion du Sidaction qui s’est tenu ce week-end du 24 au 26 mars, Brut a rencontré Andrea, dépistée séropositive à 22 ans. Elle raconte son quotidien avec le virus, son traitement et sa vie de femme et de maman.

“Les gens pensent qu'on est tout le temps malade, qu’on est amaigri, qu’on ne travaille pas et qu’on ne peut pas tenir un quotidien normal, dans la vie de couple ou de tous les jours”, déclare Andrea. Autant de fausses idées reçues sur ce virus, pourtant connu de tous. Andrea apprend qu’elle est séropositive lors d’un test de dépistage réalisé avec son ex-copain quand elle avait 22 ans. “Je n’avais pas peur, je me disais que je n’étais pas concernée par le VIH.”. Quand il s’est avéré positif, la jeune femme ressent un choc : “Je suis rentrée en dépression, ma mère pensait qu’il ne restait plus beaucoup d’années à vivre mais j’ai rapidement été prise en charge par un médecin qui m’a expliqué que j’allais vivre plus longtemps”. 

Avec la découverte de ce virus dans son corps, Andrea assimile cette maladie à une nouvelle identité, étiquetée comme une personne séropositive. “Il y avait de la honte. Il y a aussi le poids du secret. Tout le monde te dit "n'en parle pas”. Et tu as l'impression d'être une meurtrière”. Mais le soutien de ses proches l’aide à surmonter ce traumatisme. 

Un nouveau stade : devenir indétectable 

Chaque jour, Andrea prend un traitement permettant de ne plus transmettre la maladie et de supprimer la charge virale, mesurée en nombre de copies. “Quand on m'a détectée, j'étais à 1 million de copies. Aujourd'hui, je suis à moins de 20. Le virus n'a plus assez de pouvoir pour se transmettre par voie sexuelle”

Malgré le fait qu’Andrea qualifie ce traitement de “magnifique”, la prise s’accompagne d’effets secondaires tels que la fatigue, la prise de poids et les changements d’humeur. “Malgré tout, j'arrive à vivre comme n'importe quelle femme, maman, épouse et personne. Je vis, je sors, je m'amuse, je suis une maman comme les autres. Il n'y a vraiment rien qui a changé. C'est difficile au quotidien. Mais, je dirais, tout le monde est confronté à des difficultés”. 

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