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"La balle a traversé mon sein" : le témoignage de l’infirmière du CHU de Nice blessée par un stylo-pistolet

Le coup de feu accidentel a provoqué "une  violente douleur", raconte l'infirmière blessée à France Bleu Azur.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Azur
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
L'entrée des urgences de l'hôpital Pasteur de Nice (Alpes-Maritimes). (CAPTURE ECRAN GOOGLE MAPS)

"N’importe qui aurait pu ramasser cette arme", témoigne mercredi 24 février auprès de France Bleu Azur l’infirmière des urgences du CHU de Nice, blessée dans la nuit du 22 au 23 février à cause d’un stylo-pistolet qu’un patient avait laissé tomber.

"Ce fut une nuit mouvementée", explique l’infirmière, tremblante, qui souhaite rester anonyme. Lundi 22 février au soir, un jeune homme grièvement blessé par balles venait d'être transporté dans son service, le service des urgences le plus important des Alpes-Maritimes, à l’hôpital Pasteur de Nice.

Un stylo pouvant contenir jusqu'à trois balles 

C’est lorsque le patient est pris en charge que l’infirmière remarque "une sorte de stylo" au sol : "J'ai pensé qu'un médecin avait perdu un instrument ou un stylo. Je l'ai ramassé et donné à une collègue. C’est à ce moment-là que le coup est parti. La détonation a été forte. Une aide-soignante a crié, elle n'entendait plus. Ma collègue a été touchée à une main et moi j'ai ressenti une violente douleur. Les soignants m'ont pris en charge. J'ai passé un scanner et le médecin m'a expliquée que la balle avait traversé mon sein et s'était logée dans mon corps. J'ai été opérée. Ils m'ont retiré la balle".

Selon l’infirmière, le service des urgences de Nice connaît régulièrement des épisodes dangereux mais jamais le personnel ne s'était retrouvé face à ce type d'arme à feu. "Des policiers étaient sur place et la police scientifique nous a expliqué que ce stylo pouvait contenir trois balles de calibre 22. N'importe qui aurait pu ramasser cette arme."

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