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Méduses, vives, oursins : que faire contre les bobos à la mer ?

Les créatures marines ne cherchent pas à vous dévorer, mais leurs moyens de défense n'en sont pas moins douloureux. Conseils aux vacanciers qui feront trempette.

Article rédigé par Nora Bouazzouni
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Des méduses, à l'aquarium de Tokyo (Japon). (MIKE HEWITT / FIFA / GETTY IMAGES)

"Il y a le ciel, le soleil et la mer", chantait François Deguelt. En voilà un qui n'est jamais tombé sur une méduse ou sur une vive. Pour les baigneurs moins chanceux, voici comment réagir aux bobos provoqués par les créatures marines.

J'ai rencontré une méduse

Mieux vaut prévenir que guérir, même si le contact avec une méduse est rarement grave – sauf si vous vous trouvez dans un pays où ces créatures peuvent être mortelles, comme en Australie où sévit la box jellyfish (quasi invisible à l'œil nu). Alors commencez par vous renseigner auprès des nageurs-sauveteurs, qui scrutent la plage et sont au courant de la présence ou non de méduses.

Si le mal est fait (douleur vive, semblable à une brûlure), sortez vite de l'eau et ne vous grattez surtout pas. D'abord, n'aspirez pas le venin en suçant la plaie, comme dans les films. Rincez-la à l'eau de mer – surtout pas d'eau douce, qui provoquerait l'éclatement des cellules venimeuses, ni vinaigre ou urine, contrairement à ce que préconise la croyance populaire. Car la méduse vous laisse un petit souvenir : ses tentacules, que vous pouvez retirer avec une pince à épiler si elles sont visibles. Le cas échéant, recouvrez la plaie de sable, laissez sécher, puis raclez avec un carton rigide ou votre carte Vitale, par exemple, pour enlever les cellules urticantes prises au piège. Rincez à nouveau, puis appliquez un antiseptique.

Attention, une méduse morte conserve son pouvoir urticant, donc ne la prenez pas pour un trampoline.

J'ai marché sur une vive

Une vive, enfouie dans le sable, guette ses proies (ici, en Méditerranée). (JEAN-MICHEL MILLE / BIOSPHOTO / AFP)

Ah, la vive, cauchemar des baigneurs du sud de la France (sauf en bouillabaisse) ! Enfouie dans le sable, près du rivage, elle guette ses proies. Pas vous, mais les petites crevettes. Gare à vous si vous lui marchez dessus, elle déploiera par réflexe son épine dorsale venimeuse. La douleur, très violente, irradie jusqu'à la racine du membre piqué et peut provoquer malaise et infection. Son venin est thermolabile, c'est-à-dire que la chaleur le détruit, comme celui de la guêpe. Plongez donc le membre touché dans l'eau la plus chaude possible, désinfectez puis prenez du paracétamol pour réduire la douleur et courez voir un médecin. Comme pour la méduse, une vive morte peut toujours piquer.

Je n'avais pas vu l'oursin

Des oursins à Adak Island, en Alaska (Etats-Unis) (JOEL SARTORE / NATIONAL GEOGRAPHIC / GETTY IMAGES)

Les piquants des oursins peuvent être impressionnants, mais ils sont sans danger. Extrayez-les rapidement avec une pince à épiler et désinfectez.

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