Après la perquisition jeudi dulaboratoire Teva de Sens, l'Agence du médicament a écarté la piste d'une erreurindustrielle. Selon les premiers éléments de l'enquête, la configuration deslieux ne permet pas de penser qu'il y ait eu accident ou malveillance humaine.Un porte-parole de l'ANSM a confirmé qu'il "n'y a pas de comprimé de somnifère zopiclone dans les boîtes vérifiées " lors des contrôles effectués par le laboratoire Teva sous contrôle d'un huissier sur sonsite de Sens.Ace jour, aucun des décès qui font l'objet d'une enquête ne sembleimputable à une éventuelle erreur de conditionnement.Rien ne prouve que le médicamentsoit responsable de la mort de l'homme de 91 ans à Marseille, il n'y a aucunepreuve de la présence de somnifère à l'intérieur de la boite de Furosémide, quiétait vide.Mais les recherches continuent. Ainsi une enquête a été ouverte ce vendredi à Tarbes après un décès suspect dans lesHautes-Pyrénées. Un autre à Saint-Nazaire après la mort d'une femme de 83 ans, soignée pour un oedème à la jambe avec du Furosémide. Les médicaments utilisés appartenaient aux lots suspects. L'affaire commence le 7 juin quand l'Agence du médicament rappelle deux lots de ce diurétique "a suite d'une erreur de conditionnement, les comprimés ayant été remplacés par ceux d'un somnifère produit par le même laboratoire". Là encore, le pharmacien qui a donné l'alerte aurait pu faire une erreurd'appréciation.