Boulogne-Billancourt : des parents craignant un cas d'Ebola à l'école refusent d'y mettre leurs enfants
La directrice de l'école élémentaire précise qu'un enfant de l'établissement revient effectivement de Guinée, mais que toutes les recommandations du ministère de la Santé sont appliquées.
Trois parents ont refusé de déposer leurs enfants dans une école primaire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), lundi 6 octobre, en raison de la présence d'un enfant de retour de Guinée, un pays touché par le virus Ebola, révèle le site internet du Parisien.
Selon l'une des mamans, citée par le quotidien, une fratrie serait revenue vendredi de Guinée. Or, à ses yeux, l'Education nationale aurait dû attendre la fin de la période d'incubation du virus avant d'autoriser la scolarisation.
Aucun des enfants n'a de fièvre
Jointe par francetv info, la directrice de l'école élémentaire Ancienne-Mairie précise qu'un seul enfant, sur une fratrie de trois scolarisés dans l'école, revient effectivement de Guinée.
Comme le préconise le ministère de la Santé, dans pareil cas, "sa température, ainsi que celle du reste de la fratrie, est prise chaque jour, plusieurs fois dans la journée, avec un thermomètre à infrarouge, par l'infirmière municipale qui s'occupe de l'école élémentaire et maternelle", explique-t-elle, ajoutant qu'"aucun des enfants concernés n'a de fièvre, et n'est donc pas contagieux, conformément aux indications de l'Institut national de veille sanitaire". Enfin, "le personnel de l'école a reçu des instructions de l'Inspection académique et sait comment agir".
La directrice reconnaît avoir été interpellée lundi matin devant le portail par plusieurs parents inquiets, qui ont appelé l'inspection académique. Celle-ci doit les recevoir à 18 heures.
Les recommandations du ministère ont été appliquées
Interrogé par le site du quotidien, le médecin référent de la direction académique des Hauts-de-Seine assure, pour sa part, que les recommandations du ministère de la Santé ont été appliquées à la lettre, et que "ces enfants, de retour d'une zone à risque sans fièvre, ne sont pas considérés comme contagieux".
Jusqu'à présent, une seule personne française a été contaminée par le virus. Il s'agit d'une infirmière de Médecins sans frontières (MSF), atteinte mi-septembre au Liberia, et dont la guérison a été annoncée, samedi 4 octobre, par le ministère de la Santé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.