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Covid-19 : le business des tentes de dépistage

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Covid-19 : le business des tentes de dépistage
Covid-19 : le business des tentes de dépistage Covid-19 : le business des tentes de dépistage (France 2)
Article rédigé par France 2 - P-L. Monnier, J. Baeza, K. Adda-Rezig, M. Czaplicki, A. Lépinay, E. Daeshler, E. Bonneval, M. Le Rue
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Les centres éphémères de tests de dépistage au Covid-19 fleurissent partout en France. Des tentes installées au plus près des populations pour maximiser les possibilités d'accès et qui représentent un nouveau business. 

Ils se sont imposés devant nos pharmacies. Désormais, on les trouve à l'entrée des lieux de fête ou de culture. Les centres de dépistage représentent un nouveau business. Tout passe par un prestataire, un groupement de pharmaciens. L'opération dépistage est gratuite pour les clients ainsi que pour le patron de l'établissement. "Ça nous coûte rien, ça nous coûte 2 m2 de notre espace de terrasse, ce n'est strictement rien", se réjouit le directeur d'un des lieux. 

Une ruée vers les tests qui profitent aux fabricants de tentes

À Strasbourg (Bas-Rhin), l'entreprise Alsace Test travaille pour plusieurs pharmacies. Elle achète le matériel, recrute le personnel. Et elle compte sur les remboursements de la Sécurité sociale, 25 euros par test réalisé. Selon les informations de France 2, un test acheté coûte autour de 5 euros. S'ajoute à ça, le barnum et les salaires, 10 à 15 euros de l'heure pour un étudiant. Et à l'arrivée, quelques euros de marge sur chaque test. "Je n'ai pas vu ça comme un business. On arrive à dégager de l'argent pour que ça continue, c'est le plus important", se réjouit Avichai Sebbag, président d'Alsace Test. 

Un business aussi fructueux pour les fabricants de tentes. Près de Lille, une PME de 25 salariés vend des tentes entre 500 et 600 euros pièce. La demande est forte mais la matière première commence à manquer. "On est dépassés, frustrés. C'est difficile de répondre aux clients que ce n'est pas possible", regrette Christophe Delassus, président de Nord Baches. Il affirme refuser environ deux tiers des commandes de stands. 

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