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Grève des médecins libéraux : les autorités sanitaires du Grand Est et de la Bretagne appellent les patients à éviter de se rendre aux urgences

Des syndicats de médecins libéraux appellent à la grève jusqu'à vendredi. France Bleu rapporte notamment que l'ARS du Grand Est "appelle la population à éviter de reporter" sur les urgences "une demande de soins qui pourrait être différée".

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une soignante travaille dans le service de pneumologie du Nouvel Hôpital Civil (NHC) à Strasbourg, le 2 décembre 2021. (PATRICK HERTZOG / AFP)

Alors qu'une grève des médecins libéraux est annoncée jeudi 1er et vendredi 2 décembre, dans un contexte de tension hospitalière due à la neuvième vague de Covid-19 et aux épidémies de grippe et de bronchiolite, les autorités sanitaires s'attendent à un mouvement suivi et appellent les patients à la responsabilité.

Ainsi, France Bleu rapporte mercredi que l'Agence régionale de santé du Grand Est "appelle la population à éviter de reporter" sur les urgences "une demande de soins qui pourrait être différée" "Les services d’urgences et le Samu de la région sont en alerte mais pourront difficilement faire face à un report massif des patients ne trouvant pas de réponse en ville."

Des orientations en fonction de "la situation médicale"

"Appelez le 15 avant tout déplacement aux urgences", insiste l'ARS de Bretagne dans un communiqué : "Vous serez orienté en fonction de votre situation médicale." L'agence bretonne assure que les médecins en grève ont "normalement" prévenu les patients avec qui ils avaient rendez-vous : "En cas de doute, contactez votre médecin." Elle conseille également d'avoir recours aux maisons médicales de garde ou aux centre de soins non programmés.

Dans un communiqué de presse, l'ARS du Centre-Val de Loire recommande à la population de "limiter le recours pendant ces deux jours aux seules consultations ne pouvant attendre la réouverture du cabinet de son médecin traitant habituel". L'agence indique que "les établissements de santé sont d'ores et déjà engagés et mobilisés pour renforcer les capacités d'orientation par le Samu et si nécessaire d'accueil des patients aux urgences".

Des syndicats de médecins libéraux appellent à la grève jusqu'à vendredi pour faire pression sur le gouvernement. Certains réclament des hausses de tarifs, d'autres veulent éviter un "coup de rabot". Le mouvement a été initié par le jeune collectif "Médecins pour demain", créé fin août 2022 et qui rassemble à ce jour plus de 14 000 membres sur Facebook. Ce groupe revendique le doublement du tarif de la consultation, de 25 à 50 euros.

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