Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : "Les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique", affirme l'Anses

L'Agence nationale de sécurité sanitaire a actualisé son expertise publiée en avril dernier. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un homme promène son chien, en novembre 2020.  (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

"Les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du Covid-19 en France", affirme jeudi 19 novembre l’Anses (Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale), dans un document, qu'a consulté franceinfo. Sur son site, l'Anses liste notamment les animaux qui ont une réceptivité et une sensibilité au coronavirus. La publication de l'Anses fait suite à l’acquisition et à l’analyse de nouvelles données scientifiques, permettant à l'Agence d'actualiser son expertise publiée en avril 2020 sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire des animaux domestiques.

L’Agence confirme donc qu’à ce jour que "la diffusion du virus est le résultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire". En revanche, "certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs au SARS-CoV-2, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer, à l’avenir, un réservoir animal favorable à la propagation du virus". Une alerte justifiée par le fait qu'au "Danemark et aux Pays-Bas des cas de contaminations humaines [ont eu lieu] à partir de grands élevages de visons".

En ce qui concerne les animaux de compagnie, l'Anses rappelle que les chats sont réceptifs et sensibles au SARS- CoV-2 avec une transmission intra-espèce, c’est-à-dire entre individus d’une même espèce, avérée. Les chiens eux sont réceptifs mais leur sensibilité reste néanmoins à confirmer. L'Agence rappelle qu'il "est recommandé aux personnes atteintes par la COVID-19 de respecter les gestes barrières afin de limiter les risques d’infection de l’Homme à l’animal, sans pour autant compromettre leur bien-être."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.