Les parents d'élèves s'interrogent sur l'utilité de continuer à fermer écoles, collèges, lycées à cause de la grippe A
Pour Christiane Alain, secrétaire générale de la FCPE, "cela ne sert plus à rien, au moment où la grippe est partout".
"Les fermetures de classes à partir de 3 cas avérés sont une préconisation de l'OMS difficile à appliquer car, les tests étant coûteux, on ignore souvent si la grippe est saisonnière ou H1N1", a dit Philippe Vrand, N.1 de la Peep.
Le ministère de l'Education nationale n'a pas commenté les déclarations des fédérations de parents d'élèves.
La FCPE reconnaît avoir été d'accord sur l'idée de "casser la collectivité scolaire" pour stopper la propagation du virus.
"Renvoyer les enfants dans les familles se conçoit lorsqu'ils sont malades, mais ne se conçoit plus s'ils sont bien portants, car cela pose de gros problèmes aux familles", dit encore Christiane Alain avant d'ajouter: "Dans plusieurs entreprises et dans l'administration, les salariés peuvent s'arrêter de travailler et prendre des jours 'enfants malades', mais si les enfants ne sont pas malades, ces salariés n'ont droit à rien."
De son côté, la préfecture du Rhône a ainsi décidé de ne plus fermer systématiquement les écoles en cas de suspicion de grippe A. Ne fermeront que les établissements où les élèves ne peuvent être accueillis car trop d'enseignants sont malades. En Nouvelle-Calédonie, confrontée à l'épidémie en août, le gouvernement territorial n'avait pas jugé nécessaire d'organiser la fermeture d'écoles.
Une campagne de vaccination facultative à destination des élèves des quelque 54.000 écoles et 11.000 collèges et lycées doit débuter dans une semaine, le 25 novembre.
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