Cet article date de plus de cinq ans.

Loi Evin : une députée propose un assouplissement pour que "brasseurs et viticulteurs puissent sponsoriser" les petits clubs sportifs

Perrine Goulet est l'auteure d'un rapport sur le financement des politiques sportives en France.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Perrine Goulet à l'Assemblée nationale le 2 novembre 2017 (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

La députée LREM Perrine Goulet, auteure du rapport sur le financement des politiques sportives en France remis au Premier ministre vendredi 30 novembre, a expliqué sur franceinfo qu'elle propose un assouplissement de la loi Evin pour le secteur sportif.

"Je demande à ce qu'il y ait des travaux de réflexion sur les effets de la loi Evin sur la consommation dans les stades et aussi sur la publicité", pour que les brasseurs ou viticulteurs français, "qui sont notre patrimoine, puissent sponsoriser les petits clubs notamment", a-t-elle expliqué. En contrepartie dans son rapport, la députée préconise "qu'un pourcentage vienne alimenter le budget d’associations de lutte contre l’alcoolisme."

Un billet adulte donnant droit à des boissons alcoolisées

"Si on leur [aux clubs] dit, on ne peut pas les aider, car le budget de l'État baisse, il faut quand même qu'on leur donne les clés pour qu'ils aient le budget nécessaire", a défendu Perrine Goulet.

De nombreux acteurs du monde sportif dénoncent l’hypocrisie de la loi Evin : "Quand on va à un concert, on a le droit de s'acheter une boisson alcoolisée à l'intérieur de l'enceinte et quand c'est dans une enceinte sportive, on n'a pas le droit. Je trouve cela dommage", a estimé l'auteure du rapport sur le financement des politiques sportives en France 

La députée a une proposition concrète. Celle d'autoriser dans une enceinte sportive un billet adulte donnant "droit à deux boissons type bière ou vin, deux maximum avec un QR code". Selon elle, "on n'aurait plus cet effet d'enivrement avant d'entrer dans un stade."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.