Aspartame : l’OMS classe l’édulcorant artificiel comme potentiellement cancérogène
Il est dans les sodas lights, ou les bonbons sans sucre. C'est l’aspartame, un édulcorant artificiel commercialisé à partir des années 80. “J’essaye d’éviter au maximum, mais ça m’arrive de craquer”, admet un riverain. L'aspartame vient d’être placé possible cancérogène par l’Organisation Mondiale de la Santé. L’OMS demande la plus grande vigilance par rapport aux enfants. “Les enfants peuvent être à haut risque, car consommer tôt dans la vie vous accoutume”, précise le Dr. Francesco Branca, directeur du département nutrition santé à l’OMS.
Ne pas dépasser 2,8 grammes d’édulcorant par jour
Pour autant, elle n’a pas décidé d’abaisser le seuil maximal conseillé, qui est déjà très élevé. Pour une personne de 70 kilos, la recommandation est de ne pas dépasser 2,8 grammes d’édulcorant par jour, soit l'équivalent d’une dizaine de canettes.
Les fabricants se défendent de toute nocivité de l’aspartame. “Lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré, il offre aux consommateurs la possibilité de réduire leur consommation de sucre”, précise l’ssociation internationale des édulcorants. Pourtant, une étude française, menée sur 100 000 adultes depuis 2009, montre un lien commun avec le cancer.
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