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Laurent Keruzoré : "Venez à Marseille et voyez comme on est accueillant"

Le comédien Laurent Keruzoré est l'une des figures de Plus belle la vie, le feuilleton-vedette de France 3.  Depuis 2004, il incarne Thomas Marci, le barman (gay) du bar Le Mistral. Une image qui a beaucoup surpris/réjoui/choqué : c'est lui qui a donné le premier baiser homosexuel à une heure de grande écoute.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

Plus belle la vie est regardé par plus de six millions de
personnes en France, (22% de parts de marché), et par 18 à 20 millions de
personnes chaque semaine en Europe.

Ce mardi soir, il y a un prime time particulier sur France 3.
Un épisode inédit en mode long métrage : Nuit blanche où il est question de
réconciliation entre une mère et sa fille.

Après le premier baiser homosexuel à une heure de grande
écoute, il y a eu le premier mariage gay de la série. Un mariage très bien
accueilli par le public. "J'ai été très touché par le public. Il y a
beaucoup de messieurs qui disent : les homosexuels ce n'est pas mon truc,
mais bizarrement vous je vous aime. Je pense que Plus belle la vie a fait
avancer certaines choses,
" explique Laurent Keruzoré.

Marseille

Plus belle la vie se déroule à Marseille (l'action, mais
également les tournages) où Laurent Keruzoré habite quasiment toute
l'année. En ce moment, on parle beaucoup de Marseille dans les médias, à
cause de la délinquance. Pourtant, Laurent Keruzoré ne ressent pas la violence.

"J'aimerais bien que ceux qui critiquent Marseille
viennent à Marseille. C'est une ville agréable et la plupart des meurtres sont
des règlements de compte et pas des meurtres au hasard de la vie. Venez à
Marseille et voyez comme on est accueillant.
"

Une vie particulière

Laurent Keruzoré est la preuve vivante que l'on peut s'en
sortir même après une enfance difficile. A l'âge de deux ans, il a été adopté
après avoir été abandonné par sa mère biologique, une prostituée, violée par
son demi-frère.

Il y a trois ans, il publie son autobiographie pour monter
aux jeunes et aux gens en général que l'on peut "réussir et qu'il faut
chercher les forces en soi.
" S'il a pu se reconstruire c'est notamment grâce
à ses parents adoptifs qui lui ont "donné un nom et un prénom ". "Mes
parents m'ont tout de suite dit que j'étais adopté, mais c'est à 22 ans que j'ai
fait des recherches. Je vois toujours le verre à moitié plein et aujourd'hui
tout va bien.
"

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