Le Grand retournement est une critique de la crisefinancière d'aujourd'hui, entièrement jouée en alexandrins et avec de grandsnoms du cinéma : Francis Weber, François Morel ou ÉdouardBaer.Synopsis : C'est la crise, la bourse dégringole, lesbanques sont au bord de la faillite, le crédit est mort, l'économie se meurt...Pour sauver leurs mises les banquiers font appel à l'État. L'État haï estsoudain le sauveur ! Les citoyens paieront pour que le système perdure, que lesriches restent riches, les pauvres pauvres. Adapté de la pièce de FrédéricLordon, cette histoire d'aujourd'hui se raconte en alexandrins classiques. C'esttragique comme du Racine, comique comme du Molière..."L'alexandrin permet de ne pas parler la langue de l'adversaireet fait voler en éclat tous les leurres, les ridicules et les mensonges de la novlanguenéolibérale qui veut qu'il n'y ait plus du salaire mais un coût du travail,plus de cotisations sociales mais des charges sociales, plus de plan de licenciementmais des plans de sauvegarde de l'emploi. "Le problème des acteurs trop payés"Je trouve absolument indécent de voir des acteurs extrêmementbien payés aller au secours des riches et de ne jamais se poser la question desautres qui vivent dans ce pays. Au fond, je me fous que Depardieu soit payé leprix qu'il est payé. S'il y en a qui se plaignent qu'il soit payé ce prix-là, cesont simplement de mauvais capitalistes : ils paient trop cher une chosequ'ils n'arrivent pas à revendre. "Les patrons des chaînes de télévisionGérard Mordillat n'est pas tendre avec les patrons des chaînesde télévision dont il stigmatise régulièrement la médiocrité et l'inculture."Jesuis atterré de voir que la télévision qui pourrait être un outilextraordinaire de culture, de savoir, de distraction, est ramené toujours auniveau le plus bas. Lorsqu'on s'adresse intelligemment au public, ilrépond intelligemment. Il faut avoir le courage de programmer des choses exigeantesà une heure où les gens peuvent le regarder. "Le christianismePendant 15 ans, Gérard Mordillat a travaillé sur lechristianisme. "Je me suis lancé, Jérôme Prieur avec moi, par intérêtpour la littérature. Ces textes sont écrits, ils sont des témoins fiables decette histoire, dans laquelle, quelque soient nos convictions religieuses, nousvivons. Autant savoir de quelle histoire nous sommes les protagonistes. "