Cet article date de plus de dix ans.

Fukushima et ses habitants sans grand espoir

A Fukushima au Japon, la vie continue : trois ans après la catastrophe nucléaire, la zone interdite est loin d'être déserte. S'y côtoient habitants et ouvriers de décontamination.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Une guerre qui ne dit pas son nom, celle menée par le gouvernement japonais qui a investi 11 milliards d’euros dans la décontamination autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Le travail est sans fin : d’abord enlever des tonnes et des tonnes de terre contaminée, puis l’emporter dans des sacs plastiques.

 

  (L'entreprise Taisei a embauché des ouvriers de tout le pays pour décontaminer terrains et habitations. Ils sont payés entre 85 et 100 euros par jour. © Jérémie Souteyrat Géo)

 

 

  (la plupart des 160.000 réfugiés abandonnent petit à petit l'idée de rentrer chez eux. © Jérémie Souteyrat  Géo)

 

Depuis la catastrophe nucléaire du 11 Mars 2011, Alissa Décotes-Toyosaki s’est rendue une dizaine de fois dans la zone contaminée. Dans le magazine Géo , elle raconte la lassitude des ouvriers et réfugiés qui vivent sur place. Les photos signées Jérémie Souteyrat illustrent le quotidien de ces gens qui ont perdu l'espoir de retrouver leur chez-soi.

Alissa Décotes-Toyosaki installée au Japon, suit pas à pas la politique de reconstruction du gouvernement. Mais il y en a pour des années, surtout autour de la centrale, mais aussi dans les villages voisins que le gouvernement souhaite réhabiliter. L'Etat pousse les habitants à revenir sur les lieux tandis que de nombreux ouvriers travaillent sur place.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.