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Passion Kaboul

A découvrir sans tarder, le nouvel album de Reporters sans Frontières. La couverture... une petite fille au foulard blanc, un regard un peu triste, mais surtout énigmatique. Elle serre fort contre elle ce qui ressemble à quelques cahiers, difficile d'en être tout à fait sûr.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Le
directeur général deRSF , Christophe Deloire nous éclaire : ce sont des
livres pour l'école, recouverts de papier journal.

Nous sommes
en Afghanistan et à travers 100 photos, nous allons parcourir ce pays comme on
ne le voit pratiquement jamais dans les 20 heures des chaînes télé.

C'est la
grâce et le talent de Steve Mc Curry  : nous faire partager la passion
qu'il a depuis si longtemps pour ce pays. Dès 1979, il y rentre clandestinement.
Plusieurs fois il reviendra, tout en parcourant le monde : le Liban , le
Cambodge , l'ex-Yougoslavie et d'autres territoires confrontés à la guerre.

La guerre
on la retrouve bien sûr plusieurs fois dans cet album... des combattants, des
camps de réfugiés, des ruines.

Mais il y a
aussi ces regards d'enfants. Cet ado par exemple assis en tailleur sur le
coffre d'une voiture calcinée. Il tient boutique à ciel ouvert. Il propose des
chaussures pour femme récupérées ici et là.

Il faut
continuer à vivre : voilà une petite boutique et des fruits en abondance,
un vendeur de balais en paille tressée, tandis qu'un autre s'est spécialisé
dans le commerce des béquilles.

Partout les
enfants sont présents mais, dans les toutes premières pages, quinze d'entre eux
posent. Ils nous regardent fixement, comme cette réfugiée en 1984, cette petite
fille aux yeux verts, l'une des photos les plus célèbres au monde. Steve Mc
Curry
l'a retrouvée dix sept ans plus tard.

Quelques
photos d'écoles également, mais on se dit que beaucoup reste à faire. A la
campagne on a besoin de tous les bras, même les plus petits et en ville on aide
souvent la famille. Cela n'empêche pas les éclats de rire ou les grimaces,
histoire de se moquer gentiment du photographe.

Mais
l'Afghanistan ce sont aussi les combattants. Ceux des années 80 par exemple.
Pas de couleur, seulement du noir et blanc.

Une
exception, pour le commandant Massoud . Kaboul , 1992.

Une fois de
plus cet album touche notre cœur et notre raison.

Comme
l'explique Reporters sans Frontières " l'information est précieuse,
protégeons la ensemble ! "

Achetez cet album. Il ne coûte que 9.90 €. Vous contribuerez ainsi au financement de l'organisation.

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