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Brassaï : Paris, jour et nuit

Pour partir à la conquête de la gloire -sans doute sans le savoir lui même- il avait  choisi le nom de sa ville natale en Hongrie : Brasso, comme un souvenir du pays natal...
Article rédigé par Pascal Delannoy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

En fait très
vite ses parents avaient choisi d'habiter Paris qui à jamais restera
sa ville passion.

Dans les
années 20 encore jeune homme, il partage la folie de Montparnasse, et
croise alors Henry Miller ou Jacques Prévert

Son premier
métier c'est journaliste, mais très vite aux mots il préfère l'image et
voilà comment jour et nuit il arpente la capitale.

C'est un premier
livre Paris Nuit qui le fera connaitre des 1923, il capte alors la
magie d'une tour Eiffel ou d'un couple d'amoureux avec toujours un noir et
blanc majestueux, c'est d'ailleurs l'affiche de l'expo.

Toujours,
il aime envelopper son travail dans le brouillard ou la pluie, qu'il arrive en quelque
sorte à dompter.

En fait
tout l'intéresse, les mauvais garçons, les mannequins, les stars aussi, les
vraies, Picasso, Genet, Dali, Giacometti ou Michaud

Et puis,
toujours, Paris s'invite. 

Paris qui
se donne à chaque instant en spectacle, qui fait en permanence son cinéma
comme ici en 1938.

Brassaï 
un peu oublié après la guerre, innovera en 1960 en  donnant pour la
première fois une vraie place au graffiti,  preuve qu'il a toujours été en
avance sur son temps.

Brassaï, pour l'amour de Paris , Hôtel de Ville de Paris, jusqu'au 8 mars 2014.

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