On ne pouvait pas le rater. À la une ce matin ? Nous
On fait beaucoup moins d'états des lieux depuis que la vie a repris à 100 000 à l'heure. Et ça n'a pas échappé à Olivia Leray.
Donc voilà l'état des lieux pour toi et pour moi : c'est un retour de long week-end, il pleut, il n'y a plus un jour férié avant l'été, plus une location de vacances à moins de 900 balles parce qu'on s'y est pris trop tard. Du coup, on a dit : on fera avec ce qu'on trouve, l'important c'est d'être ensemble.
Parce qu'en fait c'est ça qui compte, c'est ça qu'on veut en ce 7 juin 2022 : avoir du temps ensemble. Et je vous donne deux exemples pour appuyer ma thèse. À Moncheux, village de 150 habitants en Moselle, Bernard et Jacqueline ouvrent leur bar "Chez Élise", une seule fois par an, juste le temps d'un week-end. Et c'était ce week-end. Comme ça, Jacqueline honore la mémoire de sa mère Élise. Tout le monde vient pour une bière et une belote. Les meubles, les tableaux, les murs, rien n'a changé depuis les années 1950.
Mon deuxième exemple, c'est aussi des retrouvailles. Parce que c'est important d'être ensemble quand ça fait du bien. Vous n’êtes pas obligé d'aimer le rugby, ni d'aimer Bayonne. Mais vous êtes obligé d'aimer quand Bayonne monte en Top 14 et quand l'Aviron le fête avec ces supporters. C'était lundi au balcon de l'hôtel de ville avec une foule en contrebas. Et ça faisait ça.
Hegoak, entonné à l'unisson par les joueurs et les supporters de l'Aviron Bayonnais depuis le balcon de la mairie
— Stéphaηe Garcia (@StephaneGrcia) June 6, 2022
Micro en main pour Luc Mousset et Peio Muscarditz #Bayonne #ProD2 #Top14 @avironrugbypro @Bleu_Basquepic.twitter.com/h5lFm306Ex
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