Paris devient un espace sur Internet à part entière. Comme, il y a les adresses Internet en.com, .net, .org il y aura bientôt les sites en .paris et aussi en .bzh pour la Bretagne. Paris devient un espace sur Internet à part entière. Comme, il y a les adresses Internet en.com, .net, .org il y aura bientôt les sites en .paris et aussi en .bzh pour la Bretagne. Il aura fallu quatre ans, quatre ans depourparlers avec l'ICANN, l'organisme américain qui gère les domaines Internet,pour obtenir ces extensions de noms de domaine qui apportent un peu de nouveautéet de régionalisme sur la grande Toile mondiale, d'autant qu'il n'y a plusbeaucoup de .com ou .fr disponibles. Paris est la première ville au monde serviepar l'Icann, avant même Londres ou New York. A quoi ça sert ?On verra apparaître prochainement des domaines comme : hopital.paris,taxi.paris ou encore Hermes.paris ou Fauchon.paris. Vous pourrez aussi demandervotre propre nom de famille en .paris. "Tous ceux qui le souhaitent , explique-t-on au cabinet du maire, vont pouvoir s'offrir un petit bout de Parissur la Toile ".Reste à savoir comment seront attribuées les précieusesadresses. La mairie va déléguer l'administration du .paris à l'Afnic, l'associationqui gère déjà les.fr, mais c'est l'équipe municipale qui fixera le cap. Lesservices publics comme hopital, santé ou culture.paris seront réservés,explique la mairie. Les noms de marques et de particuliers seront octroyésselon la règle habituelle du "premier arrivé premier servi" ou, danscertains cas, aux enchères. On devine que bistrot.paris, magasins.paris ou champignonsde.parisou risquent de coûter cher.Des domaines sensiblesEnfin, des problèmes risquent de se poser, par exemple, avecles domaines amour.paris ou sexe.paris. A qui la ville acceptera-t-elle devendre sans s'ériger en juge moral ?En tout cas, l'affaire pourrait être lucrative pour lamunicipalité. Paris a du verser 145 000 Euros à l'Icann pour décrocher saprécieuse extension et il faudra aussi payer environ 50 000 euros par an maiscela devrait être compensé par les bénéfices tirés de l'exploitation desadresses en .paris. A condition que le succès soit au rendez-vous.En effet, techniquement, ces adresses ne servent pas à grande chose. Ils'agit surtout d'outils communication et de prestige. Les internautes ont plutôt l'habitude de s'en remettre àleur moteur de recherche pour trouver des sites Web au lieu de taper des URL àrallonge.