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Ariane Ascaride : "J’ai découvert une langue, un vocabulaire extraordinaire" avec la littérature classique

Ariane Ascaride était l'invitée de "Mise à jour", jeudi, à l'occasion de la sortie de son livre "Une force et une consolation".

Article rédigé par Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
Ariane Ascaride (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Chez Ariane Ascaride, il y a le théâtre, le cinéma... et la littérature. La comédienne était l'invitée de "Mise à jour", jeudi 26 avril sur franceinfo, à l'occasion de la sortie de son livre-conversation avec Véronique Olmisur le rôle de la littérature dans sa vie : Une force et une consolation (éd. L'Observatoire, mars 2018).

Si son goût pour la littérature se développe autour de différents styles, Ariane Ascaride a toujours eu une passion pour les classiques. Chaque année, par exemple, elle relit en une journée Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Pourtant, à l'école, la lecture des classiques,"c'était très épuisant pour moi", confie-t-elle, se souvenant des descriptions de Balzac "qui n'en finissaient pas".

Comme "un plan séquence" au cinéma

"En fait aujourd'hui, je pourrais dire à ces jeunes élèves, lisez-les à fond ces descriptions parce que c'est avant le cinéma. C'est un plan séquence", assure Ariane Ascaride.

"Quand j'ai commencé à lire ces livres-là, j'ai découvert une langue, raconte la comédienne. Une langue qui était ma langue. Qui était la langue française, mais que je ne parlais pas. Il n'y avait pas ce vocabulaire absolument extraordinaire et, aujourd'hui, dans les temps dans lesquels nous vivons où il y a quand même une réduction de notre vocabulaire. Lire les classiques, c'est se rendre compte à quel point la langue française est belle. J'ai une fascination effectivement aussi peut-être parce que je suis comédienne.

J'aime entendre les textes et j'aime les faire entendre.

Ariane Ascaride, comédienne

à franceinfo

Cet amour pour la littérature, Ariane Ascaride a voulu le partager avec ses enfants. Chaque dimanche soir avec son mari, le réalisateur Robert Guédiguian, ils leur donnaient un livre à lire : "Ils n'étaient pas obligés de le lire en entier, précise-t-elle. S'ils le commençaient et que ça leur plaisait, ils le lisaient. Et si cela ne leur plaisait pas, ils avaient tout à fait le droit de le laisser tomber et on en proposait un autre."

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