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Micro européen. Les petits pas du Brexit

Des négociations sur le Brexit reprendront cette semaine, tandis que les 27 partenaires du Royaume-Uni ont fixé, il y a quelques jours, une période de transition, une fois que les Britanniques seront sortis de l'UE.

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'Union européenne et le Royaume-Uni se sont mis d'accord, vendredi 8 décembre 2017, sur la première phase des négociations du Brexit. (DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP)

Dans quel état d'esprit sont les Britanniques aujourd'hui ? Que pense-t-on au Danemark, un pays qui a toujours été proche du Royaume-Uni ? Anne-Sylvaine Chassany, chef du bureau du Financial Times à Paris et Michael Seidelin, correspondant du journal danois Politiken évoquent les débats autour du Brexit et cette période de transition pour les Britanniques. 

Le Royaume-Uni est dans une vraie division

Y compris au gouvernement, explique Anne-Sylvaine Chassany, et il y a beaucoup de débats, tant sur la période de transition que sur "la vision de la relation future".

Le débat se fait entre ceux qui veulent un Brexit "très clair et très net", ainsi qu'une transition courte et ceux qui veulent une transition longue et pouvoir rester dans l'Union douanière. La division se lit dans les sondages, et à cela s'ajoute l'appel à un deuxième référendum qui émane à la fois des pro-Brexit et des anti-Brexit.

Les Danois sont "pragmatiques"

Au Danemark, selon Michael Seidelin, le gouvernement pense que l'UE doit être ferme avec le Royaume-Uni, sinon "l'UE risque de foutre le camp", et le Danemark ne souhaite pas un affaiblissement de l'Union européenne. Dans la population, "cette affaire du Brexit a même renforcé le sentiment pro-européen". Les Danois sont "pragmatiques", ils voient les conséquences économiques pour la Grande-Bretagne et font moins de commerce avec elle.

Prochain calendrier des négociations

Actuellement, on étudie la période de transition qui s'étalera du 30 mars 2019, au lendemain de la sortie des Britanniques jusqu'au 31 décembre 2020. Durant cette période, le Royaume-Uni devra continuer à contribuer aux dépenses de l'UE, car le budget communautaire dans lequel il est engagé aujourd'hui court jusqu'à 2020.

En mars, Donald Tusk, président du Conseil européen fera des propositions sur l'après-2020 et la future relation Royaume-Uni / UE ; elles seront examinées par les dirigeants des pays de l'UE au sommet des 22-23 mars à Bruxelles. Puis des négociations s'ouvriront avec Londres.

Cette future relation est l'enjeu principal pour les deux parties.

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