Violences conjugales : aucune classe sociale n'est épargnée
Alexandra Lange "n'avait pas sa place dans un Cour d'assise" considère Luc Frémiot : "les éléments d'une infraction n'étaient pas constitués ", la légitime défense paraissait évidente.
Celui qui a requis l'acquittement explique qu'en ce qui concerne les violences conjugales "tous les milieux sociaux sont concernés ", il n'y a pas de profil type.
La seule solution pour enrayer ce fléau : la parole. Une véritable action de terrain est menée dans le Nord depuis 2003 : éloigner les agresseurs du domicile conjugal, prendre immédiatement en charge les victimes et les convaincre de porter plainte. Il est aussi capital, selon Luc Frémiot (avocat général des assises du Nord) d'amener les agresseurs à réfléchir sur les raisons qui les ont amenés à passer à l'acte.
Les résultats sont là : le taux de récidive n'est plus que de 6%
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