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Tarnac : récit et zones d'ombre

Dix personnes sont mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en Novembre 2008 suite au sabotage de lignes de TGV. La dernière personne est libérée en mai 2009 et se prénomme Julien Coupat. L'enquête, de plus en plus contestée, fait l'objet d'une information judiciaire. Retour sur "l'affaire de Tarnac" dans les Choix de France Info.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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"Tarnac, magasin général" (Calmann Lévy) est le récit d'une affaire qui a alimenté les pages judiciares de la presse française pendant des mois. David Dufresnes a voulu se démarquer du travail d'investigation traditionnelle pour remettre les faits dans leur contexte et mettre en avant "le grand bazar policier, politique et médiatique" autour de cette enquête.

Il a rencontré des enquêteurs, qui considèrent les personnes incriminées comme "des emmerdeurs oui, des terroristes, non ". Beaucoup ne croient pas à la cupabilité de Julien Coupat et de ses amis, certains relatent des pressions exercées par leur hiérarchie.

Guillaume Pépy, le président de la SNCF, affirme : "il n'y avait aucune volonté de faire dérailler un train ." Certains accusés risquent pourtant 15 à 20 ans de prison, pour une affaire de dégradation comme il s'en produit plus de 4000 par an.

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