Rafale médiatique sur le "tireur fou" !
Vendredi 15 novembre, un homme armé fait irruption au siège de BFM TV, lance une menace et s'enfuit.
Le lundi suivant, à 10h15, un homme armé fait irruption au siège du journal Libération et tire sur la première personne qui se présente, un assistant photographe est grièvement blessé. L'homme s'enfuit.
Quelques heures plus tard, on signale un homme qui tire à trois reprises en direction du siège de la Société Générale à la Défense. A Libération où l'émotion est énorme, on dénonce l'agression faite à la presse.
Les médias sous haute protection
Les politiques la dénoncent à leur tour. Le ministère de l'Intérieur décide de protéger les sièges des grands média sans délais. En début d'après midi, la Maison de la Radio est fermée. Plus d'entrée, plus de sortie. Le tireur pourrait être dans la maison. Les caméras de TV et les photographes s'installent devant les portes closes de Radio France gardées par des policiers en gilets pare-balles.
Les chaines TV d'information continuent se mettent en spéciale, "Chasse à l'homme " pour reprendre le titre des bandeaux.
Le vent médiatique souffle en rafales
Question posée cette semaine par les auditeurs : "Comment a-t-il soufflé à France Info ? " Erik Kervellec, directeur de la Rédaction de France Info , y répond.
Est-ce que cette affaire ne soulève pas une nouvelle fois la question de la difficulté des rédactions à trouver le bon point d'équilibre éditorial quand elle touche de près la profession ? Le rôle et la responsabilité des chaînes "tout info " dans cet emballement médiatique ?
Erik Kervellec explique les raisons pour lesquelles France Info n'a pas décidé de se mettre en spéciale.
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