"Arrêtez avec les enfants morts !"
Maxime, un auditeur, écrit : "Par pitié, arrêtez avec les enfants morts ! Le petit migrant, c’était un phénomène de société, je suis d’accord. Mais enchainer avec le petit garçon dans la machine à laver, c’était limite. Et voilà que vous recommencez avec cette mère qui euthanasie sa fille par amour…"
Au micro du Médiateur, Bruno Denaes, Laurent Doulsan, chef du service Police-Justice de France Info répond aux auditeurs qui n’en peuvent plus de toutes ces horreurs.
Le parallèle entre le petit Aylan et les affaires de justice n'a rien à voir. Le devoir des journalistes est de parler de ces affaires, ce serait justement une faute de ne pas en parler.
Concernant l'affaire du "petit Bastien", "On n'a pas tout raconté...on a été très sélectif dans le descriptif des faits " souligne Laurent Doulsan. Il fallait surtout ouvrir une fenêtre sur la détection de l'enfance maltraitée.
L'autre fait de société dont il fallait aussi parler, dans l'autre affaire : c'est celui de la gestion du handicap et de l'accompagnement des parents d'enfants handicapés**.
La place des faits divers sur l'antenne de France Info, est à sa juste place.**
L'utilisation du terme "présumé"
Toujours dans le domaine de la justice, plusieurs auditeurs s’étonnent régulièrement de l’usage du mot "présumé". Michel, par exemple, écrit : "Arrêtez de mettre un peu partout du "présumé". Vous nous parlez d’un tireur présumé ; or, il n’a rien de présumé, puisqu’il a été ceinturé les armes à la main ! ". C’est vrai que, dans ce cas, cela peut sembler ridicule…
Mais il y a obligation des médias d'utiliser le mot "présumé" qui renvoie à la présomption d'innocence.
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