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"Chasses furtives", de Léon Mazzella

Les cicatrices du passé ne s'effacent pas mais elles peuvent s'adoucir avec le temps et la réconciliation avec le spectacle de la nature. C'est ce que rappelle le journaliste et écrivain Léon Mazzella qui a réécrit un roman sur son adolescence. Ce livre, distingué par l'Académie Française, est l'histoire d'un orphelin dont les parents ont disparu dans les tueries d'Européens à Oran, le 5 juillet 1962, le jour de l'indépendance algérienne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Chasses furtives , de Léon Mazzella est publié aux éditions Passiflore (125 p., 13E) 
Note : ***

Résumé : Nouvelle édition revue et augmentée d'une préface inédite de
l'auteur.

Un homme – Jean. Et son chien.
Une maison des marais. Ou plutôt des barthes, ces prairies
humides qui bordent l'Adour.
L'ombre tutélaire du grand-père disparu. Le grand initiateur
et son aigle royal.
Un souvenir – celui de Marie, la femme-renarde qui faisait
corps avec Jean dans ses chasses furtives.
Un braconnier taiseux et complice de l'amitié des oiseaux.
Une ville trop grande, trop loin des prés. Un grenier vide et une histoire qui tente de trouver ses
racines dans les marais.
La montagne basque.
La quête d'un grand chevreuil dans la forêt landaise. Des
images fortes.
Un roman dans lequel la poésie des matins blancs tient une
grande place, qu'elle partage avec la pudeur et avec la solitude heureuse d'un
jeune homme sauvage. Jean est un séducteur d'oiseaux.
Un ton singulier. Une voix dans un genre rare.

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