Patrick Balkany ne pourra pas payer sa caution
La "cagnotte" lancée par les soutiens de l'ancien maire de Levallois-Perret a permis de récolter près de 50 000 euros, soit dix fois moins que la caution qu'il devra payer si la justice autorise sa mise en liberté ce mercredi.
Patrick Balkany ne pourra pas sortir de prison même s'il est libéré sous caution mercredi 13 novembre, selon les informations de franceinfo. Le couple n'a pas réuni les 500 000 euros réclamés par la justice pour payer sa caution. Tous leurs comptes ont été saisis et l'appel aux dons lancé par leurs soutiens n'a permis pour l'instant de récolter que 10% de la somme. La cour d'appel de Paris doit rendre son délibéré mercredi au matin sur la deuxième demande de remise en liberté de Patrick Balkany.
Seulement 10% de la somme récoltés pour payer la caution
La récolte de dons lancée par des Levalloisiens n’a permis jusque-là de récolter que 10% de la caution, un peu moins de 50 000 euros d’après Isabelle Balkany qui a aussi fait appel à des amis. La maire de Levallois raconte qu’elle n’arrive pas à trouver une banque qui accepte d’héberger le compte de l’association de soutien montée pour l’occasion. Même la banque dans laquelle le couple était client depuis 40 ans a refusé.
Isabelle Balkany raconte aussi que son mari est "archi crevé, qu’il a perdu 20 kilos, qu'il souffre du dos et qu’il passe ses journées en prison devant la télé". Conclusion pour elle : "Ça ne fait plus de lui un exemple mais un martyr." Condamné pour fraude fiscale, l’ancien maire de Levallois est incarcéré à la prison de la Santé depuis le 13 septembre dernier. Si sa demande de remise en liberté est acceptée, Patrick Balkany sera libre mais placé sous contrôle judiciaire. Si elle est refusée, ses avocats pourront déposer d'autres demandes par la suite.
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