Le brief politique. Le gouvernement affiche fermeté et détermination face aux foyers de contestation
Le ministre de l'Intérieur a déclaré vendredi matin sur Twitter que partout l'état de droit sera rétabli.
Au lendemain d'une nouvelle manifestation, le gouvernement affiche sa détermination, à l'image de l'évacuation matinale vendredi 20 avril de l'université de Tolbiac à Paris. Comme une dizaine d'autres dans le pays, elle était occupée depuis plusieurs jours par des étudiants. Après l'évacuation de l’université dès potron-minet, le ministre de l'Intérieur a déclaré vendredi matin sur Twitter que "partout l'état de droit sera rétabli". Le Premier ministre avait promis la même chose la veille au sujet de Notre-Dame-des-Landes lors des questions au gouvernement.
Le temps presse d’ailleurs pour l'exécutif qui a laissé aux zadistes récalcitrants jusqu'à lundi pour remplir le formulaire demandé par les autorités sous peine d'être expulsé. Le gouvernement ne veut pas laisser la situation s'enliser : c'est maintenant une question de crédibilité. Même situation pour les cheminots : plus que l’enlisement, le gouvernement craint le pourrissement et peine à trouver une porte de sortie pour le conflit. Jeudi, ce dernier s’est durci, avec la demande de l'intersyndicale de traiter directement maintenant avec le chef du gouvernement.
La note du brief
La note du jour est une mauvaise note, attribuée à la députée La France insoumise Clémentine Autain au président de l'assemblée François de Rugy, qui s'est émue avec virulence que François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale, a coupé son micro lors d'une de ses interventions, qui dépassait le temps de parole de deux minutes.
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