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Philippot (FN) propose que l'Etat "monte au capital de PSA"

A la veille de la présentation du plan de soutien à la filière automobile, Florian Philippot suggère que l'Etat achète des parts du groupe PSA, "qui ne vaut plus que 2,5 milliards d'euros". Le vice-président du FN revient également, en duplex des studios de France Bleu Lorraine à Metz, sur le plan d'aide à l'Espagne et sur le discours de François Hollande lors des commémorations du 70e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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"On l'a fait pour la Grèce, plusieurs fois, on l'a fait pour l'Irlande,
pour le Portugal. On voit bien que cela ne sert strictement à rien
[...] et l'on devrait s'engager
maintenant à hauteur de 500 milliards d'euros pour l'Espagne
, et demain à 700
milliards d'euros pour l'Italie. Nous ne sommes pas sur la bonne voie et en même
temps nous sommes en train de nous endetter",
analyse le
vice-président du Front national. "Et en parallèle on fait payer durement
au peuple cette politique inutile et cruelle, par des plans d'austérité qui se
multiplient, qui s'aggravent, et qui se traduisent par des baisses de salaires,
des baisses de retraites et la suppression progressive de tous les services
publics",
poursuit Florian Philippot, se plaçant une fois de plus en pourfendeur
de la monnaie unique et de "cette caste euro fanatisée" qui s'entête
à ne pas préparer"fin concertée de l'euro" .

L'Etat doit "monter au capital de PSA"

* S'agissant spécifiquement de PSA Peugeot-Citroën, le vice-président du FN
propose que l'Etat
"monte au capital de PSA, dont 70 % sont en
bourse. Et cela ne vaut plus de 2,5 milliards d'euros",* selon Florian
Philippot.

A la veille de la présentation par le gouvernement de son plan d'aide à
la filière automobile
, le Front national exige que cette aide soit assortie de "contreparties :
l'interdiction des délocalisations, l'obligation de travailler avec des PME
françaises et il faudra se poser la question du protectionnisme parce que nous
sommes en train d'être ravagés par des économies extérieures, chinoise
notamment, qui, elles, se protègent",
explique Florian Philippot.

"La France n'était pas à Vichy, la France était
à Londres"

"Je suis assez attristé de voir ce concours de repentance et
de salissure de l'image de la France

[...] Il n'y a qu'en France qu'on voit cela", lance Florian
Philippot, après le discours de François Hollande lors des commémorations du 70e
anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv
. "Il faut rétablir la vérité :
la France n'était pas à Vichy, la France était à Londres
[...] Nous étions
occupés par la force nazie, il faut redire la vérité et cesser de culpabiliser
les Français, de leur faire croire que leur pays a tout raté et a fait mal",

déclare Florian Philippot. 

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