Cet article date de plus d'onze ans.

Peillon défend la méthode Hollande : "On avance"

La liberté de conscience reconnue pour les maires pour le mariage gay, la réforme des rythmes scolaires étalée sur deux ans, deux annonces de François Hollande qualifiées de reculs. Le ministre de l'Education justifie lui la méthode du président de la République dans ces deux cas: "On ne reforme pas contre les gens".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

Concerné au premier chef par la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon est catégorique: "On est dans un curieux pays. On va avancer. Et tout le monde a l'air de dire 'on recule'. On avance très vite. La décision de François Hollande est à la fois courageuse, la droite n'a pas osé le faire. Et sage parce qu'elle associe tout le monde." Le ministre de l'Education estime que cette réforme sera engagée dans la plupart des communes en 2013. Et terminée en 2014: "Banco, allons-y. Top départ! "

Et cette analyse de Vincent Peillon sur la méthode Hollande pour réformer, il l'utilise aussi pour le mariage gay où la liberté de conscience accordée par le président de la République est elle aussi considérée comme un recul: "Encore un recul alors qu'on va conquérir un nouveau droit. D'ailleurs quand je regarde sur un siècle après l'IVG avec madame Veil, toutes les grandes nouvelles libertés ont été données par la gauche. J'entends les critiques et je vois ceux qui avancent. Le président de la République propose le mariage gay. Nous allons le voter sans diviser la société française. Alors on peut grogner, on peut dire qu'on recule quand on avance".

Et Vincent Peillon insiste, revenant sur les rythmes scolaires: "Il faut être capable d'entraîner tout le monde car vous ne faites pas une réforme contre les gens. Vous ne faites pas une réforme de l'école contre les professeurs ou contre les collectivités locales. Il faut qu'il y ait une façon d'avancer qui n'oppose pas les uns aux autres mais qui essaient de les rassembler."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.