Mélenchon après la "Manif pour tous" : "Convaincre"
"La France a de la chance. Elle est engagée dans un débat fracassant. Il faut en accepter toute la densité. C'est un très beau moment car c'est de la politique. Je n'ai pas le mépris qu'on affiché certains pour ce qu'ils appellent la rue. La manifestation est une des formes de l'expression de notre démocratie. Eux sont engagés, iIs
défendent un point de vue. Et ceux qui défendent un point de vue adverse doivent le défendre et se donner comme objectif de convaincre le plus de monde possible " a affirmé Jean-Luc Mélenchon avant d'appeler à la mobilisation pour la manifestation du 27 janvier prochain:
"Nous aussi nous avons notre rendez-vous, notre tâche politique. Et il ne s'agira pas de rester à la maison. Le 27 il faut qu'il y ait une manifestation de masse" .
Et il précise: "Ce n'est pas une manifestation de soutien au pouvoir socialiste."
Intervention au Mali : "Nous reprenons de mauvaises habitudes"
Après avoir exprimé "une pensée à la mémoire de ceux qui sont déjà morts dans
cette opération parce que ce sont les nôtres qui ont servi et obéi jusqu'au
sacrifice suprême ", Jean-Luc Mélenchon affirme que la France n'intervient pas au Mali "dans le cadre d'un mandat de l'ONU. Le mandat de l'ONU, c'était qu'une force africaine intervienne ".
Il regrette la reprise par la France de "l'habitude d'intervenir
par ci par là ". Et il estime que les leçons des précédentes interventions en Afrique n'ont pas été tirées:
"Laquelle des guerres qu'il fallait mener d'urgence et qui
sera la solution au problème a-t-elle réussi au cours des vingt dernières années
: est-ce l'Irak détruite aujourd'hui, l'Afghanistan dont nous ressortons piteusement,
la Libye à l'origine de la propagation des armes?"
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