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Hortefeux veut plus de liberté pour les dons aux partis politiques

Invité de France Info en duplex de Clermont-Ferrand ce jeudi, le président de l'association Les Amis de Nicolas Sarkozy a estimé que 100.000 sympathisants, militants et électeurs avaient donné pour renflouer l'UMP. Et il s'est prononcé pour une réforme du financement des partis politiques.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
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Selon les chiffres communiqués par Jean-François Copé, il ne manque plus que 2 millions d'euros à l'UMP pour rassembler les 11 millions d'euros qui lui manquent.  "C'est un succès éclatant, historique. C'est la démonstration de l'organisation de l'UMP et aussi de la formidable capacité de solidarité que suscite Nicolas Sarkozy" qui est une**** "référence" a affirmé ce jeudi matin Brice Hortefeux.

100.000 participants à la souscription

Et pour appuyer cette démonstration, le président de l'association Les Amis de Nicolas Sarkozy - qui a refusé de dire combien il avait donné lui-même - estime à 100.000 le nombre de personnes qui ont mis "la main à leur poche" pour participer à cette "gigantesque démonstration de solidarité" lancée après l'annulation des comptes de campagne de l'ancien président de la République par le Conseil constitutionnel. 100.000, c'est un peu plus qu'un adhérent sur deux* puisque Jean-François Copé le 14 juillet dernier a recensé "185.000 adhérents* " à jour de cotisation. Reste donc 85.000 adhérents à convaincre et 30% des parlementaires avant la fin de septembre.

Revoir le financement des partis

Brice Hortefeux a aussi appelé à une réforme du financement des partis politiques qui passerait par une baisse de la dotation de l'Etat, et plus de dons privés : il faudrait "donner davantage de libertés aux personnes physiques et aux personnes morales pour qu'elles puissent participer quand elles le souhaitent et comme elles le souhaitent".

"Manuel Valls plus
commentateur qu'acteur"

Au-delà de la souscription de l'UMP, l'ancien ministre de l'Intérieur s'est aussi attaché à tacler l'actuel locataire de la place Beauvau en réfutant toute comparaison avec Nicolas Sarkozy : "Avec Manuel Valls, les
mots sont forts, les actes sont faibles et les résultats sont nettement
insuffisants".

 

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